Luigi, une vie pour la course

Luigi, le “Sorcier de Comblain-au-Pont”. Un nom bien connu dans l’univers du sport automobile, et pas seulement pour ses nombreuses victoires acquises aux 24 Heures de Spa-Francorchamps, aux 24 Heures du Mans, sur les sites prestigieux du Nürburgring, Silverstone ou Monza ainsi qu’au Championnat d’Europe pour voitures de Tourisme remporté à deux reprises.
Luigi, c’est surtout un clan de fidèles dévoués à la réussite, ne comptant par les heures de travail, souvent jusqu’au bout de la nuit au garage ou dans les box des circuits. Une équipe soudée où l’adage “never give up” était devenu un leitmotiv qui forgeait le respect et l’admiration de ses rivaux.
C’est aussi une famille unie autour du boss : son épouse Julia qui assurait l’accueil et l’intendance pendant les compétitions. Ses fillesLiliana et Silvia chargées de diverses missions essentielles. Francisco, le frère de l’ombre minutieusement appliqué à la préparation mécanique, sans oublier Jean Xhenceval, le beau-frère présent dès les débuts avec les casquettes de mécaniciens, testeur et pilote.
Blagueur, sociable, sans chichis et néanmoins très sérieux dans le travail, Luigi était apprécié de tous , y compris des équipes rivales qui se joignaient à l’ambiance festive des repas autour du camion.
Luigi a par ailleurs vu ses voitures menées par un nombre impressionnant de champions. Parmi ceux-ci, citons Hans Stuck, Gunnar Nilsson, Bruno Giacomelli, Lella Lombardi ou Reine Wisell. Dans le clan belge, Willy Braillard, Pierre Dieudonné, Claude Dewael ou encore Hugues de Fierlant, pour ne citer qu’eux, ont glané leurs plus beaux succès chez Luigi dans une ambiance de franche camaraderie, et on oubliera évidemment pas les rallymen Yves Loubet, Patrick Snijers, Dany Delettre, Gaby Goudezeune ou “Chavan”, et bien d’autres encore.
Ce livre est avant tout l’histoire d’un jeune homme qui, venu d’Italie pour travailler dans les mines belges s’est forgé petit à petit une réputation enviée de préparateur hors-pair.
C’est une destinée exceptionnelle que nous conte ici Eric Faure, qui a vécu de près en tant que journaliste la quasi-totalité de la carrière de Luigi Cimarosti.